Les filières industrielles du textile, de la mode et du luxe

•  Une industrie  stratégique
   

Depuis de nombreuses années, l’industrie française du textile et du luxe constitue une industrie stratégique pour la France. D’après le Conseil National de l’Industrie, en 2014, l’industrie textile représente en France environ 2 400 entreprises fabriquant des fils, des tissus et des textiles destinées à l’habillement et à l’ameublement. Le secteur emploie près de 130 000 personnes, pour un chiffre d’affaires d’environ 34 Mds, soit environ 5 % de celui de l’industrie manufacturière.

•  Une carte de visite mondiale
   

L’ensemble des filières industrielles du textile, de la mode et du luxe bénéficient d’une position privilégiée en France. L’image de Paris en tant que capitale de la mode, le leadership établi des marques de luxe, leurs performances économiques,  leur résistance à la crise, le développement constant du goût des  consommateurs français et étrangers pour le « fabriqué en France »… tout cela participent au renom international de ces filières. Les industries de la mode françaises allient savoir-faire, qualité et créativité des produits aux yeux du Monde.

•  Une filière du luxe à ne pas négliger
   

Les secteurs de la mode et du luxe sont intimement liés en France. Notre pays est le n°1 mondial sur ce secteur, avec un taux de croissance élevé, une balance commerciale fortement excédentaire et des perspectives de développement toujours importantes tant en France qu’à l’étranger. Ainsi, sur 270 marques de prestige dans le monde, 130 sont françaises. Les grands groupes s’appuient sur de nombreux savoir-faire répartis sur l’ensemble du territoire dans des bassins de production spécialisés : plus de 5 000 entreprises et ateliers travaillent pour les grandes marques de luxe. On constate l’existence d’une majorité de PME-PMI, TPE et ateliers d’artisanat aux savoir-faire parfois uniques au monde.

• Une industrie sur le fil
   

• En dépit de ces atouts, les filières industrielles du textile, de la mode et du luxe présentent certains points faibles : fragilité, voire disparition de certains maillons de la chaîne de production, pyramide des âges vieillissante des entreprises industrielles (impliquant un risque de disparition des savoir-faire), tendance à l’hyperspécialisation des sous-traitants, forte dépendance de la filière envers un nombre limité de donneurs d’ordres, fragilité financière des jeunes créateurs…

• Les  filières industrielles du textile, de la mode et du luxe doivent faire l’objet d’attention et d’efforts constants si la France veut garder sa position dominante et affronter la concurrence mondiale. Il importe que l’ensemble des acteurs se mobilisent pour valoriser les multiples atouts dont disposent les filières françaises de la mode et du luxe.