#Covid19 : Je dois me battre bec et ongles pour sauver ma boîte, sauver les emplois !

Témoignage de Alexandre Varon de Easylamps, mentorée par Anne Laratte

"Voilà trois semaines que nous sommes confinés, et que mon entreprise m’a été confisquée par le Covid-19 ; du jour au lendemain, sans crier gare, c’est comme une mise au coma artificiel express, alors que je suis en bonne santé, ou peut-être est-ce un exercice de simulation de mise en liquidation ?


Dès le 16 mars, j’ai invité mes collaborateurs à rentrer chez eux, pour un temps indéterminé de chômage partiel et de télétravail, et depuis, je ne fais que constater la mise à l’arrêt de notre activité. Le flux d’activité est trop dérisoire pour s’auto-convaincre que ma boite résiste à la mise au pas inédite de l’économie mondiale.


La tentation est grande de baisser les bras. Que faire ? A part faire le dos rond, hiberner pendant trois mois, en prenant soin de ne pas espérer à la survie de ma boîte, même mieux, en faire le deuil, pour faciliter le temps où il sera question de tirer les conséquences de cette crise sanitaire et économique.
L’époque est vraiment morbide, en premier lieu pour les victimes du virus, mais aussi pour les entreprises, les projets professionnels, à côté desquels se construisent les projets de vie. Après la vague sanitaire, le tsunami de la casse sociale arrive.

Je fais partie depuis 10 ans d’un réseau d’entrepreneurs, l’ IME, l’Institut du Mentorat Entrepreneurial.

 

Quelques jours après le premier jour d’apocalypse, l’IME, toujours sur le pont, fidèle à son poste d’accompagner les entrepreneurs par tous les temps,  m’envoie un email pour me proposer « un mentorat de crise » ; « ça ne peut pas me faire de mal », me dis-je.

 

Deux jours après, je suis au téléphone avec ma Mentor(e) de Crise, Anne Laratte, qui soulève enl’espace d’une heure de conversation téléphonique une douzaine de questions légitimes à être posées, sur la gestion de crise, et sur la stratégie d’entreprise à moyen terme.

Je raccroche, et ressens à nouveau la petite flamme dans mon ventre, celle qui m’a m’invitée à me lever tous les matins depuis 15 ans, pour entreprendre et développer ma boîte.

 

Depuis ce sont des hauts et des bas, des bas notamment quand j’appréhende le flou et les incertitudes qui pèsent sur le déconfinement, et la sorte de crise, la reprise, que nous guettons tous sans trop y croire, au retour à la vie normale, si celle-ci est encore envisageable.


Enfin, s’il y a une chose que je comprends de cette expérience, c’est qu’avec cette petite flamme, je dois me battre bec et ongles pour sauver ma boîte, sauver les emplois, et pourquoi pas développer l’agilité des sociétés qui sortiront renforcées de cette crise ? Sans quoi le réveil post hibernation sera très douloureux.

 

Je remercie très chaleureusement toute l’équipe de l’Institut du Mentorat Entrepreneurial, et Anne Laratte, ma nouvelle Mentor(e) de crise, qui est redoutable dans ses fonctions."

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