
Ce guide détaille toutes les étapes de la création d'une société jusqu'à son immatriculation et répond aux questions les plus souvent évoquées par les créateurs d'entreprises.
Etre associé de SARL signifie à la fois détenir un droit de regard sur la gestion de l'entreprise mais également des obligations.
Les associés ont un droit de regard sur la gestion de l'entreprise dans la mesure où ils participent activement à la vie sociale en votant des décisions intéressant le fonctionnement de la société.
Tous les associés de la SARL ont le droit de participer aux assemblées générales ordinaires ou extraordinaires et aucun associé ne peut en être exclu. À ce titre, tout associé peut se faire représenter lors de l'assemblée par :
Remarques :
Le droit de participer aux assemblées implique le droit d'y voter. Chaque associé dispose d'un nombre de voix égal au nombre de parts sociales qu'il possède et il est interdit de conférer à certaines parts sociales un droit de vote double. Le droit de vote est incessible.
Remarques :
Chaque associé de SARL bénéficie d'un double droit à l'information.
Consulter la fiche Le droit à l'information des associés (cf. infra)
Préalablement à la tenue de toute assemblée, un certain nombre de documents doit lui être communiqué afin qu'il puisse voter en toute connaissance de cause. À cet égard, le gérant doit transmettre aux associés quinze jours avant la tenue de l'assemblée :
Dans le dossier Approbation annuelle des comptes, consulter la fiche Assemblée ordinaire annuelle dans les SARL.
À toute époque de l'année, l'associé de SARL a droit de prendre connaissance au siège social d'un certain nombre de documents liés à la vie sociale de l'entreprise et de poser deux fois l'an des questions écrites au gérant.
Lors de la constitution de la société, les associés peuvent ne libérer qu'un cinquième du montant des apports en numéraire, sous réserve de libérer le surplus dans le délai de cinq ans à compter de l'immatriculation de la société.
En cas de manquement d'un associé à son obligation, les sommes restant dues à la société sont productives d'intérêt au taux légal à défaut de mention spécifique des statuts.
Par ailleurs, la société est en droit de poursuivre en paiement l'associé défaillant. En principe, cette action se prescrit par dix ans au jour de l'appel de fonds du gérant.
Ce guide détaille toutes les étapes de la création d'une société jusqu'à son immatriculation et répond aux questions les plus souvent évoquées par les créateurs d'entreprises.