Mobilité : place aux véhicules électriques ou au gaz
Fiche pratique

Les impacts négatifs des moteurs thermiques sur la qualité de l’air et sur les changements climatiques ont poussé le législateur à prendre des mesures fortes en faveur des véhicules dits propres. Particuliers comme entreprises peuvent opter plus facilement pour des voitures électriques ou au gaz. 

En 2035, en Europe, plus aucune voiture neuve à essence ou diesel ne sera autorisée à la vente. L'objectif est, d'ici à 2030, de réduire les émissions de CO2 de 55 % par rapport à 1990, puis de viser la neutralité climatique en 2050, comme le prévoit le Plan vert pour l'Europe.

En attendant, la commercialisation des véhicules électriques et hybrides rechargeables bat son plein : + 355 % par rapport à 2019. Fin 2022, 1 million de véhicules électriques et hybrides rechargeables seront ainsi en circulation dans l’hexagone. 

Quant aux points de recharge, plus de 612 000 points d’entre eux (publics et privés) étaient répartis sur l’ensemble du territoire, fin 2021. De plus, en 2025, l’ensemble des bâtiments non résidentiels devront en être équipés et le gouvernement s’est engagé a renforcé leur déploiement partout en France.

Les bénéfices des véhicules électriques

Que l’on soit particulier, TPE ou grand groupe, les avantages de l’électromobilité ne sont plus à démontrer. L’utilisation de véhicules hybrides (motorisation thermique + électrique) ou de véhicules électriques pour les trajets de courtes distances permet d’économiser jusqu’à 30 % de la consommation en carburant (véhicules hybrides) et de réduire de près de 90 % les émissions de gaz à effet de serre (véhicules électriques).

Ces arguments pèsent face aux fluctuations fortes des cours du pétrole et aux conséquences du dérèglement climatique.

De plus, un moteur électrique nécessite très peu d’entretien comparativement à un moteur à essence ou diesel, et peut avoir une durée de vie supérieure.

Autre solution : le retrofit. Depuis avril 2020, il est autorisé d’électrifier un véhicule thermique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre en remplaçant le moteur thermique et le réservoir du véhicule par un moteur électrique et une batterie.

La progression des véhicules au gaz

Utilitaires, bus, camions, berlines ou encore citadines, l’offre des véhicules fonctionnant au gaz naturel (GNV ou bioGNV) s’étoffe progressivement.

Ils produisent près de 20 fois moins de CO2 que l’essence et émettent très peu de particules fines.

Par ailleurs, le plein de GNV est moins cher au kilo que le gazole, avec une réduction qui peut atteindre jusqu’à 30 %.

Pour dynamiser le marché des véhicules au gaz, la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), prévoit une flotte de 110.000 utilitaires légers et de 60.000 poids lourds fonctionnant au gaz naturel d’ici 2028. 

Plusieurs aides pour des véhicules plus sobres

Que l’on soit une TPE ou un grand groupe, soumis ou non à un Plan de Mobilité Employeur, plusieurs aides nationales et régionales incitent à la mobilité durable :  

  • Bonus écologique pour les véhicules électriques et véhicules hybrides rechargeables, 
  • Prime à la conversion (PAC) 
  • Aides de la Région Ile-de-France 
  • Aides de la Ville de Paris… 
Mis à jour le 26/08/2022
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