Portrait | Nathalie Van den Bulke, fondatrice de "Zélia, sur la terre comme au ciel"

"Spécialisée dans la confection de robes de mariée, je me suis diversifiée en lançant les tabliers haut-de-gamme "Zézette by Montmartre".  L’accompagnement de la CCI m’a permis de mieux valoriser l’identité numérique de mes deux marques." - Suivi Digital #Commerce

Pourquoi avoir créé cette entreprise ?

J’ai créé mon atelier de confection de robes de mariée il y a maintenant 30 ans, dans le but d’insuffler du rêve et de la féérie à une époque désenchantée. Jeune fille issue d'un milieu rural, je me suis lancée avec la volonté de conquérir mon indépendance en tant qu’artiste et de démocratiser la mode de créateur. Chaque robe de mariée que je crée est, pour moi, un tableau, une mise en scène.  J’ai également à cœur de m’émanciper des codes esthétiques traditionnellement associés à la robe de mariée pour proposer des créations à l’identité forte. D’esprit champêtre, féérique, romantique ou bohème, mes créations reflètent ma passion pour l’Histoire, que je prends plaisir à revisiter. Ainsi, ma démarche repose sur la rencontre entre la future mariée et la robe qui lui ressemble. 

 

 

La créatrice de Zélia et Zézette by Montmartre sur le seuil de sa boutique située au 47 ter Rue d'Orsel, 75018 Paris

 

Quel rôle a joué la CCI Paris dans cette aventure entrepreneuriale ?

J’ai pu bénéficier d’un accompagnement digital personnalisé de la part de ma conseillère numérique Marie-Angélique Thiebaut. Ensemble, nous avons pu redéfinir une stratégie de communication pour mon site internet ainsi que pour mes différents réseaux sociaux. J’ai également appris, par exemple, à créer des stories et à remplir ma page Google My Business de manière optimale. J’ai pu remettre de l’ordre dans mon site et dans les pages Facebook et Instagram de mes deux marques. En effet, j’ai lancé une seconde griffe, « Zézette by Montmartre », spécialisée dans les tabliers comme vêtements de mode. Cette diversification de mon activité m’a donc demandé de démultiplier mes supports de communication. L’accompagnement de la CCI m’a permis de mieux valoriser l’identité numérique de mes deux marques. 

En tant qu’entrepreneur, comment vivez-vous ces temps de crise sanitaire ?

Cette crise sanitaire a causé une baisse conséquente du nombre de mariages et une annulation de tous les spectacles. Cela s’est lourdement ressenti dans mon activité. Néanmoins, j’ai pu la maintenir grâce à la notoriété et à l’ancienneté de ma marque de robes de mariée « Zélia sur la terre comme au ciel ». De plus, l’élargissement de mon champ d’activité m’a ouvert de nouvelles perspectives : j’ai signé un partenariat avec « Paris je t’aime », la marque de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris. Mes tabliers « Zézette by Montmartre » seront disponibles sur le site de l’OTCP dès avril 2021. 

Quels sont vos projets à court et moyen terme ?

Si le marché de la robe de mariée connait un fort ralentissement, mon concept de tablier comme vêtement de mode séduit un public de plus en plus large. Je souhaite conquérir les marchés étrangers, tout particulièrement la Chine qui est déjà très demandeuse de créations artisanales françaises. Ainsi, le partenariat que j’ai noué avec l’OTCP a été inspiré par l’amour que les touristes internationaux portent à la France et par leur regret de ne pouvoir s’y rendre, en période de covid-19. En parallèle, je lance des collections de tabliers pour les professionnels. En effet, j’ai récemment créé des modèles pour des pâtissiers, tels que la maison Le Jardin Sucré, Gilles Marchal et Christian Etchebest. Je compte décliner d’autres créations pour les métiers de bouche mais également à destination des agences immobilières, qui m’ont déjà sollicitée pour leurs cadeaux d’entreprise. 


A gauche : le modèle robe de mariée  "La Palmeraie " de "Zélia sur la terre comme au ciel"; à  droite : une collection de tabliers "Zézette by Montmartre"

Votre leitmotiv d'entrepreneur ?

« Il faut croire en soi envers et contre tous.» J’ai commencé à 17 ans, alors que tout le monde me disait que cela ne fonctionnerait jamais. J’avais pour ambition d’habiller des femmes en princesse, qu’elles soient issues ou non de milieux modestes. Et ça a marché. Aujourd’hui, malgré la crise, j’ai trouvé une clientèle pour mes tabliers. Etre artisan n’est pas toujours rose, il faut s’accrocher et être inventif, compter sur soi, sans jamais se décourager.  

 

 

https://zelia.net/

 

https://zezettebymontmartre.com

 

 

Mis à jour le 14/03/2021