ECO 2PR : offrir une seconde vie aux déchets en polystyrène expansé

Jeune entreprise francilienne créée en 2015, ECO 2PR s’est spécialisée dans le domaine du recyclage de polystyrènes et d’autres résines expansées. 

« Notre positionnement nous différencie des acteurs majeurs de la collecte et du traitement des déchets », explique Clément Spiteri, fondateur de la société. « Notre objectif consiste, en effet, à aller jusqu’au bout pour fabriquer des produits prêts à l’emploi, destinés au secteur du BTP ou encore à l’industrie de l’ameublement ». Dans un premier temps concentrée sur le Marché de Rungis en Val-de-Marne, l’activité d’ECO 2PR s’est diversifiée en 2017 grâce à l’ouverture d’un deuxième site à Courcouronnes, dans le département de l’Essonne. « Rien qu’à Rungis, nous traitons chaque mois jusqu’à 15 tonnes de polystyrène expansé », précise-t-il.« Cela m’a permis d’embaucher, à ce jour, deux personnes en temps plein et une autre en emploi étudiant ». 

Des billes pour avancer 

Un bilan qui ne manque pas de traduire les valeurs portées par la jeune entreprise, plaçant l’humain et son environnement au cœur de ses actions. « À travers ECO 2PR et le recyclage du polystyrène, j’ai pu concrétiser l’envie de créer ma société et de générer des emplois », explique Clément Spiteri. « Mais ce projet m’a également permis de m’appuyer sur mes connaissances en plasturgie pour contribuer à la mise en place de filières plus vertueuses ». Une belle aventure entrepreneuriale, accompagnée de longue date par la CCI Paris Ile-de-France.

« Après avoir commencé à mûrir le projet en 2013, sans aller jusqu’à l’étape de la création, j’ai décidé, en 2015, de franchir le pas », se souvient-il. « Les échanges avec mes interlocuteurs de la CCI m’ont alors apporté des billes essentielles pour concrétiser mon idée, notamment au travers d’une analyse critique de mon business plan ». Prendre du recul pour mieux se projeter… et aller plus loin. « Le fait d’être hébergé à la pépinière d’entreprises Rungis&Co m’a, par ailleurs, permis d’accéder à des formations sur des enjeux juridiques et financiers et d’échanger avec d’autres entrepreneurs », conclut-il. « De quoi faire avancer mon projet dans un cadre aussi stimulant que bienveillant ! ».

Interview publiée dans les Echos le lundi 6 novembre 2017