Le chèque relance export nous a permis de mieux connaitre nos futurs clients
Témoignage

Micronor, entreprise spécialisée dans la fabrication de composants hermétiques dans le domaine de l’industrie et dans le traitement de surfaces techniques (dépôt de dorure et autres métaux précieux), a bénéficié de quatre chèques relance export pour des missions de prospection.  

Pourquoi, pour continuer son développement à l’étranger, un soutien en local est essentiel pour une PME ?

J’ai rejoint Micronor en 2017 pour développer la stratégie commerciale de l’entreprise notamment à l’export. Notre plus gros potentiel de développement était à l’étranger. Dès mon arrivée, je me suis appuyée sur Business France et la CCI pour réaliser des missions de prospection. En 3 ans, nous sommes passés de 10% de chiffre d’affaires à 30% en ce qui concerne la fabrication de composants hermétiques.

Cependant, la crise a fortement impacté nos activités à l’export car nous vendons des produits technologiques sur-mesure qui nécessitent un échange humain, physique.

Un brainstorming d’ingénierie technologique en visioconférence n’est pas possible.
Si nous souhaitons continuer notre développement à l’étranger, un soutien en local est donc essentiel pour une PME. N’ayant pas de force vives commerciales à l’international, il me semblait donc important d’être accompagnés. Les chèques relance export ont financé une partie de cet accompagnement. 

Quelles sont les prestations financées par le chèque relance export ?

Notre premier chèque a été utilisé en novembre 2020 en collectif pour participer à un programme intitulé "La France au CERN" organisé chaque année par la Team France Export au CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, en Suisse. Cette année nous l’avons fait en visioconférence.

L’objectif en participant à ce programme était pour moi de comprendre le fonctionnement de ce centre de recherche et connaitre le potentiel. 

Nous avons ensuite utilisé en individuel deux autres chèques pour financer des missions de découverte et de prospection par des conseillers externes en Turquie et en Belgique, des marchés sur lesquels nous ne sommes pas ou peu.

Être aidé par des conseillers locaux qui n’ont pas la barrière de la langue, qui ont les connaissances culturelles du pays, est un vrai gain de temps.

On échange longuement en amont avec les conseillers qui nous représentent à l’export et c’est, je pense, la clef du succès.

Nous avons enfin utilisé un dernier chèque relance export pour une mission de prospection individuelle ciblée "aéronautique, spatial et militaire" en Israël. Nous sommes déjà bien implantés dans ce pays mais ne pouvant plus m’y déplacer moi-même en raison des restrictions sanitaires, il a fallu trouver d’autres moyens pour poursuivre la prospection déjà bien engagée depuis 4 ans. 

Avez-vous pu observer de premiers résultats ? 

Il est un peu tôt pour connaitre les résultats définitifs de ces missions, car trois d’entre elles sont encore en cours aujourd’hui. Elles ont été reportées à cause des différents confinements et ont débutée cette année seulement.

Nous avons des cycles de vente allant de 6 mois à un an, nous ne connaitrons donc les répercussions de ces missions qu’en 2022. 

Cependant, grâce à ce travail de prospection, je me rends dans les prochains jours en Turquie pour rencontrer de futurs clients car nous savons désormais qu’il y a un potentiel. Nous avons un agent international, qui nous a été présenté par la Team France Export, qui organise mon déplacement.