Portrait | Davy Dao, fondateur de Dao

"Je suis tombé amoureux du denim lorsque j’ai acheté mon premier jean [...]. Je me suis naturellement rapproché de la CCI afin d'agrandir mon réseau [...]." Membre du club Boost Mode Design 

Présentation de la société

Dao, c’est une marque spécialisée dans la création de jeans que nous fabriquons au sein de notre propre atelier situé du côté de Nancy. Dao, c'est une fabrication locale et responsable grâce notamment à des tissus composés de matières naturelles (coton biologique, lin français, chanvre). Avec Dao, nous essayons d’innover avec le matériel (métier à tisser, teinture) et les matières qui ont toujours servi jusqu’à aujourd’hui, détourner des savoir-faire historiques afin de créer un cercle vertueux de création. 
En effet, Dao a remis au goût du jour le lin avec un jeans cultivé et fabriqué en France en 2018 ou encore avec la remise en état de métier à navette pour re-créer une filière de jeans selvedge en France.
La marque s’inspire de l’Art Nouveau mais également de designers comme Jean Prouvé ou bien Quasar Khanh pour proposer des collections d’intemporels durables et des capsules créatives.

 

Comment vous est venue l’idée d’entreprendre ? 

J’ai réalisé un rêve d’ado, j’ai toujours voulu faire le métier que j’exerce aujourd’hui. Je suis tombé amoureux du denim lorsque j’ai acheté mon premier jeans neuf et trop grand qu’aucun de mes 7 frères et soeurs n’avaient porté avant moi, j’avais alors 14 ans. 

J’ai ensuite remonté la filière de l’industrie de la mode en passant par de la vente au sein de marques de jeans, jusqu’à co-diriger un magasin d’une enseigne spécialisée dans le denim à l’âge de 21 ans.

3 ans plus tard, je décide de partir à la quête de mes rêves et de mes origines en allant vivre et travailler à Ho Chi Minh Ville, Viet-Nam, pendant 1 an. Là-Bas, j’y découvre les coulisses de l’industrie textile et ses travers.

Entre le travail des enfants, les effets néfastes du délavages sur les travailleurs et la pollution qui en découle, je décide de faire autrement et de rentrer en France.

J'installe mon premier atelier dans un studio de 21m2 et je confectionne mes premiers jeans grâce à des machines achetées via des petites annonces, c’était en 2012. 

Pourquoi avoir rejoint le club Boost mode design et qu’en retirez-vous ? 

Je me suis installé à Paris il y a un an et j’ai donc décidé de refaire tout le travail de réseau et de connaissances que j’ai déjà dans l’Est de la France à Paris.

Naturellement, je me suis rapproché de la CCI et du club Boost mode design afin de découvrir des visages, des histoires et des lieux afin de créer des connexions avec des créateurs(trices) du club. Même si j'ai 10 ans d’expériences avec Dao, je pense qu’il est toujours bon d’écouter, d’échanger avec des porteurs(ses) de projets à différentes étapes de la vie d’une marque.

Dans la mode, nous avons des problématiques récurrentes et les échanges que nous avons ensemble me permet de visualiser des solutions sous d’autres angles.

Un conseil que vous donneriez à un entrepreneur qui se lance ? 

On boit un café ?

Une lecture, un film, une œuvre d’art ou une citation inspirant-e que vous aimeriez partager ? 

Au début de Dao, j’ai découvert une série dans laquelle je me suis totalement retrouvé que ce soit au niveau personnel ou professionnel. Elle a été produite par HBO et s’intitule How to Make In America. Malheureusement il n’y a que 2 saisons et si vous la regardez, vous pourrez découvrir les tribulations de 2 jeunes créateurs qui tentent de lancer une marque de jeans à New-York.

 

 

Logo Dao noir    

 

 

daodavy.com

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