Reprise d’entreprise : être accompagné pour profiter pleinement du “marché caché”

Témoignage de Laurent Benkiewicz, Président de Data Research Publications

Afin d’identifier la bonne cible et se différencier, les futurs repreneurs doivent être proactifs sur le “marché caché”. Grâce à l’accompagnement de la CCI Paris Ile-de-France, Laurent Benkiewicz a pu profiter de ce “marché caché” pour mener à bien son projet de reprise.

Repreneur après 25 années de salariat

Après 25 ans d’expérience dans la stratégie de distribution pour des grands groupes du secteur de la Beauté, Laurent Benkiewicz se lance dans la reprise d’entreprise. Une décision prise début 2021 suite à un plan social lié au Covid-19, motivée par l’envie de capitaliser sur son expérience professionnelle, relever de nouveaux défis et être son propre patron.

“J’ai quitté mon entreprise avec une palette d’expérience large [notamment deux expériences d’ouverture de filiale], et un capital à investir. N’ayant pas d’idée suffisamment innovante pour créer une entreprise mais avec tout de même l’envie d’être mon propre patron, je me suis naturellement dirigé vers la reprise pour ce qu’elle apporte : une relative visibilité sur les clients, les fournisseurs, la profitabilité… et avec le temps, la possibilité de transformer pour améliorer et dégager de la plus-value.” 

L’accompagnement, clé pour bénéficier du “marché caché”

Mais avant le succès, Laurent Benkiewicz se forme d’abord à la reprise d’entreprise et passe de longs mois à chercher des cédants sur le marché ouvert en envoyant des courriers ciblés. La difficulté à identifier la bonne cible l’amène à faire appel aux conseillers de la CCI Paris Ile-de-France. Il est ainsi accompagné par Mathieu Sautrau, conseiller au service Transmission & Reprise, qui lui ouvre le “marché caché” et l’aide à définir son périmètre de recherche, identifier les dossiers intéressants et approcher des dirigeants de façon personnalisée. Des points d’étapes sont régulièrement organisés entre l’expert et Laurent Benkiewicz, sur les dossiers sourcés par la CCI mais également sur ceux identifiés par le futur repreneur.

“Il ne faut pas hésiter à se bâtir un calendrier type de la semaine de recherche, en équilibrant le temps dédié à la reprise avec la vie sociale et familiale et noter chaque jour le temps passé pour construire une statistique d’efficacité. Si la courbe chute, il faut se faire aider.”

Cette aide repose sur une relation de confiance et de soutien entre le conseiller et le futur repreneur pour persévérer, même dans les moments difficiles, et déconstruire les idées reçues. 

“Il n’était pas rare que Monsieur Sautrau mette en perspective certains dossiers, en bousculant parfois mes certitudes. J’ai d’ailleurs apprécié le fait de ne pas avoir de conflit d’intérêt, son positionnement étant entièrement désintéressé.” se souvient Laurent Benkiewicz, avant d’ajouter “Lorsque nous n’avions plus de dossiers à étudier, le conseiller de la CCI n’a pas hésité à renvoyer une vague de nouveaux courriers ou de relances”. 

Grâce à cet accompagnement, les recherches se sont accélérées avec plusieurs rencontres de cédants et le projet de reprise de Laurent Benkiewicz a été rendu possible en août 2022, soit 16 mois après son premier contact avec un conseiller de la CCI Paris Ile-de-France. 

Le choix de l’entreprise à reprendre : une étape cruciale

Finalement, Laurent Benkiewicz a pu choisir parmi plusieurs sociétés dans son secteur d’origine : celui de la Beauté. Malgré une opportunité de reprise de grosse société avec fonds d’investissement, son choix s’est tourné vers une entreprise de plus petite taille, avec un chiffre d’affaires autour de 1 M€. Cette décision lui a permis de suivre son projet initial, celui de quitter le salariat et être son propre patron tout en restant dans un domaine d’activité dont il connaît tous les rouages. Désormais, il est le Président de Data Research Publications, une agence spécialisée dans les études et relevés de prix dans l’industrie de la Beauté, et présente dans plus de 50 pays.  
“Je suis ravi de ma nouvelle vie. Je travaille beaucoup c’est vrai, mais je suis à mon compte et ma reprise s’est faite dans mon métier et secteur d’origine. C’est finalement après la reprise que tout commence !”
 

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